La penna in mano

Francesco Ascoli, La penna in mano - Per una storia della cultura manoscritta in età moderna, Leo Olschky, 2020

À une époque dominée par l'interconnexion, dans l'entrelacement continu entre nos vies et nos appareils électroniques, immergés dans une infosphère numérique de plus en plus envahissante, il semble curieux de se demander s'il est encore utile et nécessaire de se référer à l'écriture manuelle comme un élément indispensable pour communiquer. En ce sens, certains signaux captés par quelques pays tels que Finlande ou USA où l'enseignement de l'écriture manuscrite est fortement réduit, voir totalement aboli, sont des signes aussi précieux qu'inquiétants, à porter à l'attention collective. Pourtant, les neurosciences s'empressent d'affirmer que l'écriture manuscrite stimule des zones particulières du cerveau, nous rend plus actifs et plus créatifs et les études et les cours de calligraphie deviennent de plus en plus populaires. Le lecteur comprend bien qu'il n'est pas facile de s'orienter dans un panorama aussi contradictoire.

La plume à la main fait face à ces dynamiques et à d'autres, essayant non seulement de faire le point sur la situation, mais aussi de mettre en évidence les lacunes, indiquant des pistes hypothétiques à suivre et démontrant la nécessité absolue de fonder une discipline (ou une méta-discipline) qui donne autorité, continuité et scientificité à tous ces aspects de la culture écrite.

En italien.